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Publié dans le QME de décembre 2022
Piste ultime de vie….
par Juliette (Julie) Champagne
Une petite histoire personnelle que je veux partager avec vous. Un “deuil” significatif de la vie. Tôt ou tard, nous devrons faire face à ce moment crucial.

J’arrive d’une visite, cette fois-ci, en résidence; mon frère, 91 ans et sa femme, 89. Cette décision a été devancée suite à un cours séjour à l’Hôpital… COVID-19 et autres problèmes. Décision souvent remise à l’avant-plan au fil des années. Finalement, ils en sont venus à se convaincre que le temps était arrivé pour passer à l’action. C’est dans ce branle-bas que la trajectoire personnelle de leur existence a pris son essor pour l’étape ultime. Voilà!
Les enfants ont fait le déménagement selon l’espace et les besoins d’une chambre pour deux. De plus, ils s’occupent de la vente de la maison. Après 51 ans, laisser ce petit coin rempli de souvenirs… Quelle montagne de douleurs et de joies à emmitoufler! Toutefois, grande compensation, ces parents choyés emménagent dans une des résidences de leur fille et conjoint. Traitement de roi dans un environnement enchanteur de la campagne. Émotivement, ils sont comblés d’être entourés par la famille qui dispense les nécessités et surtout l’affection supplémentaire commandée dans la circonstance.
Ainsi le voyage est entamé. La voix frémit. On doit se limiter à l’essentiel… loin du spectacle. Quoi garder? Quels souvenirs, photos, peintures, cadres, théière pour le bon thé? Ainsi, chaque couple est confronté au réalisme d’effacer ses propres traces. Les rêves auront le même sort et se fracasseront sur des dunes solitaires grugées par les flots. La perennité du temps qui s’écoule laisse entrevoir que la douleur qui résulte des pertes que nous vivons conserve en elle-même sa source de consolation. Vivre heureux dans le détachement total! C’est dans cette optique que la vie et la mort nous aident à comprendre qu’après les tragédies, on peut se relever.
C’est le moment de faire face à la solitude au pluriel…. Là où on se sent seul dans une foule. Filets de vents et d’émotions venus dont on ne sait où. Même si on peut se partager toutes nos limites physiques et intellectuelles… on est souvent seul ou on se sent seul. Heureusement, un couple longtemps soudé par la vie, et s’aimant profondément partagera son profond amour qui sans doute apportera cette lumière venue des splendeurs de l’imagination. André et Pauline acceptent leur sort avec grande résilience.
Dans cette ambiance de joies et de peines, que reste-t-il de notre passage terrestre? Chacun y trouve son compte selon son évaluation personnelle et son regard sur l’Au-delà. La FOI serait-elle la porte du futur?
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Me voici de nouveau à Cape Spear T-N , le point le plus à l’est de l’Amérique du Nord!
par Louise Guérin

Belle journée sans vent mais avec un océan enragé! Drôle de phénomène! De là, nous sommes allées à Petty Harbour manger de la morue fraîche! Quel délice! J’ai passé sept jours à St John’s et ses environs avec une amie. Comme j’ai été directrice de l’école Des Grands Vents, l’école francophone à St John’s , il y a de ça quelques années, j’ai non seulement gardé d’inoubliables souvenirs mais aussi de très bonnes et bons ami.e.s. Je me suis reposée… surtout la tête! Même M. Le Soleil y était pour m’accueillir! J’ai même réussi à voir la pièce Tell Tale Harbour, la pièce musicale d’Alan Doyle que j’ai beaucoup aimé!
Pas un long voyage mais exactement ce qu’il me fallait pour continuer!
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À la retraite, lire est le passe-temps de plusieurs, quelle tranquilité quand je me “perds” dans un livre!
Michelle nous présente deux de ses auteurs favoris qui …n’auront plus « plume à la main »…
Chrisitiane Singer est une de mes auteures chouchous que j’ai lue et relue, il y a quelques années. Son dernier bouquin, Derniers Fragments d’un long voyage fut écris dans les 5 derniers mois précédents son décès. Je reste émue, touchée par son témoignage de foi et d’espérance alors qu’elle raconte la nuit où elle décrit comment elle « a dérivé dans un espace inconnu » et sa remontée, pour venir témoigner à ses frères et sœurs.
Voici un extrait du message qu’elle adressait par téléphone, de son lit d’hôpital, à un auditoire de plus de 1000 personnes, réuni pour un forum, en novembre 2006 : « Ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. »
Les pages qui suivent, description d’une agonie intermittente, assumée jusqu’au bout, sont à la fois bouleversantes et lumineuses. Aujourd’hui, cette luminosité que Christiane nous a léguée, ne cesse d’éclairer mes jours comme mes nuits. Difficile à expliquer comment une symbiose s’établit avec le monde de l’invisible et la trace de feu que cette passionnée a laissée en mon cœur… Il me faut prendre le temps de goûter à plein le voyage terrifiant mais combien libérateur que Christiane a vécu : vivre sa mort, vivante, jusqu’au bout!
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Un ami de chevet...
Le 23 novembre dernier, je perdais un « ami de chevet », un poète de lumière, Christian Bobin. Cet écrivain français aura marqué des générations de lecteurs, des amoureux de la beauté, d'infini... Dans un de ses recueils, Un bruit de balançoire, une citation fascinante : « Les livres sont des âmes, les librairies des points d'eau dans le désert du monde. » Je n'aurais pu mieux exprimer mon engouement pour les livres et les librairies. L'héritage qu'il nous laisse à travers ses écrits, sont des sillons de lumière balisés de pépites d’or. Ses nombreux recueils de poésie continueront de bercer nos âmes et les nourrir de cette « lumière tendre de la beauté simple qu’il portait sur l’infiniment petit…l’humble, le modeste. » Observateur attentif de la nature, au regard mystique, il savait voir au-delà du réel : dans le ruisseau, il voyait la source.
Prenez quelques minutes pour aller à la rencontre de ce grand parmi les grands, ce passeur de lumière qui nous a confié des paroles de sagesse :
« Nous n’habitons pas des régions. Nous n’habitons pas la Terre. Le coeur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure. » Christian Bobin est entré dans mon éternité... Son coeur, une des demeures où j'habite, une demeure de ravissement, d’enchantement… Ce génie de la métaphore nous jette dans l'émerveillement. Si on s'y attarde, le temps d'un silence, qui sait ce qu'on peut y découvrir? Allez voir...il pourrait vous propulser dans des sphères de beautés inédites... J'en suis témoin.
Michelle Michael
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Expérience chez les Innus de la Côte Nord du Québec

En août 2021, j’ai fait un voyage et j’ai pu vivre une expérience unique chez les Innus de Sept-Iles. Dans cette région vivent deux communautés qui représentent environ 2% des autochtones du Canada : la communauté Mani-utenam et celle d’Uashat. Notre accompagnatrice appartenait à la première. Nous avions aussi un accompagnateur, une personne extraordinaire qui travaille dans la région depuis de nombreuses années et qui a à cœur de les connaître, de les comprendre et de les aider quand ils en ont besoin. Notre visite débute par une rencontre avec le chef de la bande qui nous parle de leurs traditions, de leurs luttes pour être reconnu comme un groupe à part entière et qui, de par leurs traditions ancestrales, est très différent des communautés blanches. Il nous parle aussi de leurs problèmes et comment ils essaient de changer les choses en expliquant à la jeune génération, les changements inévitables dans la vie d’aujourd’hui et en faisant des présentations à différents paliers de gouvernement. Par leur travail acharné, ils sont la communauté la mieux organisée de la province.
Toutes les personnes qui nous ont fait des présentations étaient très authentiques, sincères et désiraient qu’on apprenne à les connaître et qu’on comprenne leurs différences. Les aînés sont très importants pour eux et ils les gardent avec eux; ce ne sont pas des étrangers qui s’en occupent. Ils les aiment et les respectent. Ils ont pleuré en voyant la façon dont nos aînés ont été traités pendant la pandémie.
Notre accompagnatrice nous a accueillis dans le chalet familial près du fleuve où il n’y a ni eau, ni électricité; ce fut très enrichissant d’entendre parler de leurs expériences et comment ils recueillent les herbes et les plantes pour soigner leurs malades. Un vieux sage nous a parlé de la fabrication des tambours, de ce que ça représente pour eux et quels produits de la nature ils utilisent pour leur fabrication. Ils transmettent leurs connaissances de génération en génération. Aussi, comme pour les plantes, les animaux de la nature sont d’une grande importance pour eux.
Ce voyage fut très enrichissant. Nous avons eu l’occasion de côtoyer plusieurs Innus et avons été impressionnés par leur simplicité, leur accueil et leur sincérité. J’étais contente de les connaître un peu mieux et j’ai maintenant une meilleure appréciation de leur mode de vie.
par Laurette Hébert
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La famille, que dois-je dire de mes enfants et petits-enfants, des grands et un tout petit? Que dire de ces amours qu’ils ont été, sont et seront toujours ma raison d’être et mon inspiration. Et, de plus, ce sont eux qui ont su nourrir mon imaginaire, mes rêves, mes gestes et tout ça dans de grands éclats de rires. Ce sont eux qui m’ont permis de revivre, en les accompagnant, à chaque étape de leur vie. Et aujourd’hui, auprès du tout petit, ensemble nous cheminons dans un monde enchanteur qui est le sien. L’émerveillement fait de nouveau partie de notre monde. C’est l’élément central des photos qui accompagnent ce court texte.
par Louise Guérin
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Quelles expériences nous vivons depuis l’arrivée du Covid-19! Chacune et chacun d’entre nous avons eu à nous adapter à des changements radicaux et ce n’est pas terminé. Heureusement nous habitons dans un pays où il fait bon vivre avec la famille, nos amies et amis…! Si chaque individu fait sa juste part, nous retournerons plus vite à un mode de vie auquel nous sommes plus habitués. Entre temps, ne craignons pas à faire Le Premier pas. Ensemble, démontrons de la solidarité en étant la première ou le premier à dire Bonjour, en téléphonant ou en envoyant quelques mots d’encouragement à la famille ou à nos amies et amis. Gardons notre Joie de vivre; demeurons optimiste, nous l’avons fait tout au long de notre carrière auprès de nos jeunes élèves. Nous avons été à leurs yeux des personnes exemplaires, des modèles à imiter. Continuons à représenter l’espoir et l’amitié.
Souvenons-nous de Celui qui, plus de 2000 ans passés, nous a aimés…LE PREMIER.
par Raymond K. Colbourne
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Douce et tendre nature, source de jouvence qui redonne vie, celle qui me fait et me refait chaque fois que tout semble vouloir s'écrouler autour...Quelle chance de vivre dans ce coin de pays où je peux à tout moment me perdre dans cette beauté inépuisable où l'âme reprend sa cadence, la joie de l'émerveillement! À tes côtés, en ta Présence silencieuse, mon coeur retrouve sa symphonie...
Ce que je fais pour prendre soin de moi-même... Beaucoup. J'essaie de maintenir l'équilibre corps, cœur, âme et esprit. J'y arrive assez bien si je maintiens régularité, routine et discipline. Et si je dérape (ça m’arrive), les amies, amis ou philosophes sont toujours là pour me rappeler comment garder le cap et l’équilibre. Je me souviens aussi de maman qui me répétait souvent cette citation, empruntée d’Aristote : « La vertu réside dans le juste milieu.»
Les liens familiaux, ce lien filial qui nous tient, nous rassemble et ne s'éteint jamais. Je suis reconnaissante à mes frères et sœurs, parenté et famille élargie pour les petits et grands bonheurs d'occasion vécus ensemble. Aujourd'hui, malgré la distance et les restrictions qui s’imposent, le cœur n’est jamais loin, tout près…si près!
Chers amis et amies, que serait la vie sans votre présence, votre tendresse, vos mots d’encouragement, votre accueil généreux, vos coups de téléphone impromptus, votre gaieté de cœur et votre fidélité? Je ne peux imaginer ma vie sans vous, sans cette solide et franche amitié qui donne bon goût à la vie.
Ah! les voyages. J'aurais pu facilement être une globe-trotteuse. Je n'ai rien perdu de ce goût de l'aventure, d’aller explorer, partir en éclaireur et dénicher la perle rare. Mais après bien des voyages au loin tout aussi enivrants les uns que les autres, je choisis maintenant ceux qui me permettent à la fois l'évasion, le silence, le calme intérieur...En fait, le plus beau des voyages reste encore le voyage au fond de soi...Quelle aventure et quelle découverte! La plus mémorable, la plus passionnante, jamais terminée…
Ce que je fais pour prendre soin de moi-même... Beaucoup. J'essaie de maintenir l'équilibre corps, cœur, âme et esprit. J'y arrive assez bien si je maintiens régularité, routine et discipline. Et si je dérape (ca m’arrive), les amies, amis ou philosophes sont toujours là pour me rappeler comment garder le cap et l’équilibre. Je me souviens aussi de maman qui me répétait souvent cette citation, empruntée d’Aristote : « La vertu réside dans le juste milieu. »
Un beau souvenir des derniers 18 mois... Hum! question pas facile à répondre. Il y en a eu plusieurs. Puisque je dois choisir, je dirais mon temps de retraite à Stoke, QC où je suis allée me ressourcer avant de reprendre mon bénévolat comme animatrice d'un groupe de spiritualité. J’ai pris le temps de nourrir le coeur de silence et de la bonne compagnie de mes grands amis de toujours, les livres. Deux de mes auteures chouchou me font toujours vibrer par la profondeur de leur pensée, la beauté de leur âme et leur message d'espérance : Lytta Basset et Christiane Singer.
par Michelle Michael
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Ma vie de retraitée
Quelle belle conclusion pour notre vie de retraités qu’on aime à dire “bien méritée”. Les adieux au travail assidu et au stress sont dans nos souvenirs. Une fois cette page tournée, nous marchons souvent à l’aveuglette. L’avenir nous réserve toujours des surprises soit dans notre espace, notre santé, notre environnement. Malgré toute la science actuelle, nos prédictions manquent souvent leur cible. En santé, les tests supplantent notre jugement quant à notre propre condition. Peut-on y croire?
Nos prévisions logement et nourriture nous semblent remplis avec une pension mensuelle… pas si sûr… Le Citizen note 5,000 $ en plus de pension, nourriture. Un comptable me disait qu’il fait les impôts d’une personne de 96 ans en résidence : 12,000 $ par mois. Qui aurait pu s’imaginer un tournant aussi inattendu? En fait, mieux vaut réviser nos prédictions tous les 3 ans.
Surprise…la pandémie et ses restrictions, qui l’aurait prévue? Vous en savez la suite. Dans ce contexte, voici comment j’ai essayé de reprendre mes énergies physiques et mentales.

Depuis 2014, j’ai choisi de faire du bénévolat à la paroisse Notre-Dame de Lourdes, pour travail à la Grotte. Les deux premières années, j’ai survolé le métier de fleuriste et mille détails pour que le terrain soit attrayant pour les visiteurs du sanctuaire. Vous ne pourrez pas le croire mais à chaque fête des mères plus d’une centaine de bouquets nous arrivent. Des fleurs coupées, des fleurs en pot de terre, d’autres sur des blocs d’éponges pour l’humidité. Ces bouquets bien enveloppés de papier couleur et à bon prix. Tous, très jolis et remplis de sentiments d’hommage envers l’Immaculée!
D’autres équipes s’occupent des lampions tous les jours; 500 gros lampions et autant de petits. Il y a aussi l’équipe du terrain pour le gazon, les bancs et autres besoins d’entretien. Venez faire un tour à Ottawa, il me fera grand plaisir de vous accueillir si vous passez par ici les lundis ou vendredis.
Croyez-le ou pas, même si j’ai fait du bénévolat toute ma vie, je n’ai jamais eu autant de remerciements que pour ce travail dans la nature. J’ai beaucoup d’aide d’une équipe internationale : deux canadiens-français, deux libanaises, une haïtienne, une vénézuélienne et une vietnamienne. Quelle langue parle-t-on?
Soyez créateurs…
Comme plusieurs d’entre vous, le bénévolat peut remplir les besoins normaux de socialiser jusqu’à ce que les robots entrent dans nos résidences.
À vos souhaits, chers retraités!
par Juliette Champagne
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Un retraité impliqué dans sa communauté depuis 1998

Mon épouse Yvonne et moi sommes installés depuis août 1999 à Repentigny, au Québec, près de nos familles. Par contre nos deux enfants, Marie-Lynne et Daniel, vivent à Ottawa. RTOERO a formé une unité à Montréal. Moi, j’ai demandé de remettre ma membriété au District 44. Aucun regret et je souhaite que plus d’enseignantes et d’enseignants retraités des écoles secondaires se joignent à nous. Ma vie de retraité depuis 1998 fut active et une activité majeure de 2003 à 2017 fut ma participation au THÉÂTRE LYRIQUE DE LA MONTÉRÉGIE (Longueuil). C’est une occasion pour moi de m’épanouir en vivant ma passion du chant et du théâtre. C’est merveilleux!
J’ai accepté, en arrivant à Repentigny, de devenir RESPONSABLE DU CHANT LITURGIQUE à la paroisse (2003-2020). J’ai également mis sur pied et dirigé une chorale à quatre voix mixtes que j’ai laissée en 2014, tout en continuant, jusqu’en septembre 2020, à préparer les programmes de chants. Maintenant, je fais du bénévolat à la banque alimentaire de la Société St-Vincent-de-Paul.
J’ai eu la chance de faire un certain nombre de voyages organisés en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. Celui qui m’a le plus marqué, c’est celui du Pérou. Si vous avez l’énergie et la santé, c’est à ne pas manquer.
Bien oui, le temps de la retraite nous a permis, mon épouse Yvonne et moi, de vivre plus intensément notre vie de foi en nous associant à des groupes de cheminement spirituel, à des sessions de formation et d’enrichissement, en accordant plus de temps à notre vie intérieure. Savez-vous, ce n’est pas une méchante chose, peu importe notre croyance!
Au cours de ces 22 ans de retraite, je vous avoue que je n’ai pas réussi à m’ennuyer une seule fois. Je vous souhaite la même chose. Je salue toutes les personnes avec qui j’ai travaillé et remercie également celles qui oeuvrent toujours pour la bonne marche du District 44 Région du ciel bleu.
Je garde un merveilleux souvenir de vous et de mes 34 ans à North Bay.
André dans les pièces de théâtre et ses voyages ….



La fille du Tambour-Major Véronique La veuve joyeuse



Machu-Picchou Forêt amazonienne Vietnam
par André Sauvé - (Repentigny)
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Vie reçue, vie donnée!
Originaire de Sturgeon Falls, je n’ai cependant pas œuvré dans la région du District 44 durant mes années d’enseignement. Les membres du district que je connais sont donc en général celles qui m’ont enseignée à l’école St. Joseph et au pensionnat Notre-Dame de Lourdes. Celle que j’ai choisie de vous présenter aujourd’hui est Sr. Marie-Andrée Lafleur. Pourquoi? Parce qu’elle s’est impliquée dans la communauté et surtout parce que nous avions quelque chose en commun : une affinité pour la production vidéo. Je lui ai donc demandé de nous parler d’elle-même et voici son récit.
par Denise Rancourt-Smith

Née à Rockland dans une famille de parents chrétiens, je suis la 4e de 10 enfants (8 filles et 2 garçons). J’ai fait partie de la Croisade eucharistique et j’allais à la messe chaque jeudi avec mes sœurs. Nous faisions la prière du soir en famille.
J’ai fait mon école primaire à Rockland à l’école des Sœurs de la Charité d’Ottawa puis je suis allée pensionnaire à Lefaivre et à Ottawa. J’ai pensé à la vie religieuse dès la 6e année; en 13e, après une retraite vocationnelle je suis entrée chez les Filles de la Sagesse. Le goût de la prière et de l’eucharistie augmentaient mon désir de tout donner et de faire connaître le Seigneur aux personnes qu’Il mettrait sur mon chemin.
Par le vœu de chasteté, je me suis engagée à révéler l’amour de Dieu à mes frères et sœurs en humanité; le vœu de pauvreté m’invitait à partager mon salaire, mon temps, mes énergies. Et par l’obéissance je répondais aux appels de mes Supérieures selon les besoins des milieux où nous sommes engagées. Et ces vœux sont vécus dans une relation d’amitié avec la Vierge Marie tel qu’enseignée par notre fondateur S. Louis-Marie de Montfort.
Après l’École Normale, j’ai enseigné à Sturgeon Falls, à Blind River, à Sudbury et à Ottawa… 10 ans au primaire et 34 ans au secondaire. J’ai repris ma musique pour devenir organiste dans les paroisses où j’enseignais. Au Centre Sagesse et au Château, j’ai donné des ateliers tels l’estime de soi, le deuil, le rigolo, les psaumes et la solitude.
Une activité qui me tenait beaucoup à cœur fut celles des Récitatifs bibliques – durant 14 ans –au primaire et au secondaire. L’activité consistait à présenter un passage d’évangile, à faire mémoriser le texte, les paroles et la mélodie. Oui, tout cela pour mettre en action le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Les jeunes ont été réceptifs et m’ont apporté beaucoup de bonheur lors de cette activité.
J’ai participé également aux Comités de ma Communauté : éveil vocationnel, formation, spiritualité, Conseil provincial et Chapitre général (à Rome). Enfin, je suis allée chercher un certificat en Animation à l’Université S. Paul d’Ottawa afin d’offrir des sessions d’animation à Rockland et à Ottawa. Retraitée depuis le début de la pandémie (avais-je le choix?), je suis au repos – enfin, du temps pour lire, rendre divers services à l’Interne, faire un peu plus d’exercices physiques et … pour prier!
Vie reçue, vie enrichie par ce vécu et vie à donner, encore et toujours!

Voici une photo de notre grande chapelle - 65 mètres de longueur, 16 de largeur et 21 de hauteur! La chaire est une peu trop loin, à gauche en avant mais elle est de toute beauté et elle pèse 45 tonnes, la sainte table aussi est toute sculptée, les vitraux sont nombreux et très colorés: vous viendrez voir tout ça lors de votre prochain voyage!!!
par Sr Marie-Andrée Lafleur
Sr Chantal de l’Immaculée
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